Texte : Lune d’été
Musique : Lune d’ete
La lune a pris ses quartiers d’été
Elle veille en déesse adulée ; La belle con-templée
Elle brille, nous regarde et nous habille
D’ombres projetées démesurées qui hallucinent et nous maquillent
Enserrée dans son écrin noir de pureté
Elle passe le plus clair de ses nuits à nous lancer
Des regards amusés ou étonnés
Demandez la lune, elle vous répondra… « viens vite … me décrocher »
La lune a des éclats de lumière argentée
Blafarde, elle luit pour les songeurs des nuits d’été
Elle scintille sur l’écran noir des nuits étoilées
Elle s’affirme au firmament de nos rêves illuminés
Enfiévrée, elle rougit du plaisir éhonté
D’exhiber ses rondeurs à ses admirateurs médusés
Elle souffle sur tous ses Pierrots fascinés
Des poussières de rêve et de liberté…
La lune inspire à mes nuits blanches des phrasés jazzés
Sous les becs de gaz, les sax déhanchent – les beautés
Elle soupire, blanche noire ou ronde, sur ma portée
Le disque lunaire m’a envoûté – « Nout » re-célébrée
Unie vers, l’univers éthéré de nos nuits
Elle pointe sur les i des mots rêverie et…infini
Elle nous berce, avec délice nous ravie
Sentinelle fidèle, témoin secrète … de nos insomnies