Paroles de Louis Capart: Marie-jeanne Gabrielle
Musique : Marie Jeanne Gabrielle
Marie Jeanne Gabrielle, entre la mer et le ciel
Battue par tous les vents, au ras de l’océan
Ton pays s’est endormi
Sur de belles légendes Illuminant son histoire
Gravées dans la mémoire
Des femmes qui attendent
Les marins d’île de Sein
Raconte nous l’enfant que tu étais
Courant du sable fin aux galets
Parle nous de ces jeunes gens
Sautant les feux de la Saint-Jean
On pouvait croire au paradis en ce Pays
Chante nous si tu t’en souviens
Pour passer le ras de Sein
Le cantique à Sainte Marie
Qu’on ne chante qu’ici
Refrain
La peine et l’ennui
De l’automne à l’été
On ne vit qu’au rythme des marées
De la naissance au grand sommeil
Règne le flambeau de la vieille
On mêle de la cannelle
Au parfum des chandelles
On dira pour embarrasser
La mort joie aux trépassés
Car sur cette terre fidèle
Les âmes vont au ciel
Refrain
Quand le jour se lève
Au dessus de la grève
Sur la pierre écorchée de l’île
On croit voir au fond de la brume
Comme des feux qu’on allume
Ou la barque ensorcelée qui apparaît
Menaçante elle vient jeter
La peur sur les naufragés
Et le noir habille la vie
Des femmes du pays
Refrain
La vie a changé
Sur le court chemin
Du Nerroth à Saint Corentin
On ne reste plus très longtemps
Isolé du continent
Même les anciens ne reviennent qu’au printemps
Et la mer a tourné le dos
Aux pêcheurs des temps nouveaux
Elle entraînera les marins
Loin de l’île de Sein
Final :
Marie Jeanne Gabrielle, entre la mer et le ciel
Battue par tous les vents, au ras de l’océan
Ton pays s’est endormi
Il garde son histoire
Au plus profond des mémoires
Et l’on dit à Paris
Qu’il est beau le pays
Des marins d’île de Sein
